Mohamed Amra la mouche ne veut plus rentrer en France pour se faire arracher les ailes…

Mohamed Amra la mouche
Le partage c'est l'amour !
Temps de lecture : 3 minutes

La Mouche : le narcotrafiquant français qui nargue une France en plein fiasco

Un doigt d’honneur à la justice

Il faut le voir pour le croire : Mohamed Amra, alias « La Mouche », ce caïd français évadé dans un bain de sang en mai 2024, continue de danser sur les nerfs d’une France pantelante.
Interpellé à Bucarest ce 22 février 2025 après neuf mois de cavale, le voilà qui fait appel de sa remise aux autorités françaises.
Ultime bras d’honneur ou art de faire traîner les horloges ?
L’info, lâchée par une source judiciaire à Paris Match, a de quoi faire grincer des dents.
Ce type, recherché comme le Graal depuis son évasion au péage d’Incarville – un carnage qui a laissé la France groggy –, joue avec les règles comme un chat avec une pelote. Et pendant ce temps, la machine judiciaire tricolore patine dans la semoule.

La France, ce colosse aux pieds d’argile

Flashback : mai 2024, une embuscade digne d’un film de Tarantino, des complices armés jusqu’aux dents, des morts sur le bitume.
« La Mouche » s’envole, et la France, elle, reste là, hébétée, incapable de retenir ses criminels.

Neuf mois plus tard, il faut que la Roumanie, ce pays qu’on snobe souvent dans les salons parisiens, fasse le boulot à notre place.
Quelle claque ! Amra, 30 ans, se pavane avec une fausse carte d’identité française et un renard mort sur la tête – merci l’administration qui dort –, et se paye même le luxe de régler trois mois de loyer dans un appart cosy de Bucarest.

Pendant ce temps, nos flics courent après des ombres, et nos frontières fuient comme une passoire.
La France, autoproclamée « patrie des droits », laisse ses narcotrafiquants slalomer entre les mailles d’un filet troué.

Une mascarade roumaine

Dimanche, le gars joue la comédie devant une magistrate roumaine : oui à la remise, mais sans avouer ses crimes, histoire de brouiller les pistes.
Puis, vlan, il change d’avis, fait appel – un appel qui, selon Paris Match, ne tiendrait pas la route en droit roumain.
Mais peu importe : chaque minute gagnée est une gifle de plus à la France.

Retrouvé avec un portable et une excuse bidon – « du tourisme à Bucarest, j’aime la vibe » –, il ose même parler d’une opération esthétique avant un vol pour la Colombie.
Et nous, on regarde, tétanisés, ce roi de l’esquive nous narguer depuis son perchoir balkanique.

Mais que se passe-t-il dans la tête de cette mouche avec un renard crevé sur le sommet du crane ?

Et là, on se demande : qu’est-ce qui tourne dans le cerveau de « La Mouche » ?
S’est-il rendu compte au dernier moment que Dupont-Moretti n’était plus ministre, que le grand manitou des promesses carcérales avait laissé la place à un autre ? Pourquoi snober le confort cinq étoiles des prisons françaises, ces palaces où téléphones portables, PS5, massages et soins du visage sont presque au menu ?
On parle d’un pays où les taulards vivent mieux que certains honnêtes citoyens, entre parloirs VIP et petits trafics peinards.

Alors quoi, Mohamed, Bucarest te fait plus kiffer que Fleury-Mérogis et son spa intégré ?
Un mystère qui en dit long sur ce qu’il pense de notre système – ou de ce qu’il en reste.

Les failles d’un système à l’agonie

La perquisition roumaine révèle l’ampleur du fiasco français : un téléphone saisi, des indices qui traînent, et une cavale qui n’aurait jamais dû durer aussi longtemps. Où étaient nos services secrets ?
Nos coopérations internationales ?
La France, engluée dans sa bureaucratie et ses postures, a laissé « La Mouche » voler trop loin.

Gérald Darmanin, ministre de la Justice, bredouille un « retour sous dix jours » comme on promet un dessert après un plat avarié.
Mais qui y croit encore ?
Ce pays, incapable de sécuriser un péage ou de traquer un fugitif, est une caricature de lui-même.

Et maintenant ?

« La Mouche » rigole, et nous, on pleure.
Cette affaire, c’est le miroir d’une nation qui a perdu ses griffes.

Pendant que les Roumains font le sale boulot, la France compte ses échecs, ses prisons passoires, ses flics débordés.
Mohamed Amra n’est pas qu’un narcotrafiquant : il est le symptôme d’un pays qui s’effrite, un révélateur cruel de nos renoncements.

Tic-tac, le temps joue pour lui. Et nous, on attend, impuissants.

Billets en relation

Une chose à propos de l'article “Mohamed Amra la mouche ne veut plus rentrer en France pour se faire arracher les ailes…”

Laisser un commentaire